15e BARMI : Campagne de Saxe

**François Sauvo** Lun 3 Juin - 12:15

Nota bene : les abréviations « VjT » « DjT » ou « ET » ci-dessous désignent respectivement une « victoire de justesse », une « défaite de justesse », ou une « égalité ». La date de la bataille est suivie de l'abréviation de son site, qui est consultable sur la page suivante :
http://armimpenm.blogspot.fr/2013/02/terrestre-connaitre-ses-cartes-leur-nom.html

Chaque bataille est enregistrée dans les rôles de l'ARMI sous un nom, généralement celui de l'un des ennemis, suivi de la date du combat (ex. VjT Denatura 10-02-13).
Les deux alliances armées en présence sont présentées ci-dessous en commençant généralement par celle de l'ARMI, en indiquant si elle se tenait au nord ou au sud du site, et généralement de gauche à droite (donc d'ouest en est si l'armée est au sud, le contraire si elle est au nord).
Les statistiques générales des protagonistes, telles qu'elles apparaissent dans l'onglet de « résultats » suivant la bataille, sont fournies en regard des noms des combattants, avec le nombre d'étoiles Steam et le ratio tués/morts subies. En cas de page indisponible (bug de Steam), des « ? » remplacent les chiffres.
Enfin, pour les combattants de l'ARMI, le logo ''® '' de l'ARMI est omis dans le récit de la bataille, par souci de légéreté.

Gera, le 24 mai 2013,

La Campagne de Saxe comprend deux victoires de l'ARMI, remportées par Dupuy de Suffren le 23 mai, sur le site de Dresde puis sur les Plaines herbeuses.

On consultera utilement, pour suivre les récits des combats livrés à Dresde, les cartes suivantes dressées par les officiers d'état-major de l'ARMI :

Carte générale :

Carte détaillée de la ville neuve, au nord :

Carte détaillée de la vieille ville, au sud :

Carte détaillée du faubourg de Friedrichstadt, à l'ouest de la vieille ville, sur la rive sud :

Carte détaillée du faubourg de Pirna, à l'est de la vieille ville, sur la rive sud :

* VjT Petras

De gauche à droite, au sud :

lukas51015 — 5* — AUT— ?/ ?
Dupuy de Suffren — 5* — UK— ?/ ?
Luis ! — 3* — UK— ?/ ?

battent

middlesbrough — 5* — UK— ?/ ?
espaiderguoman — 4* — FRA— ?/ ?
Petras Shefnaz de Lithuanie — 4* — FRA— ?/ ?

Comme souvent les jeunes combattants, Luis !, qui tient l'Alte Stadt, est plein de bonne volonté. Comme un chiot fou, il veut donc traverser l'Elbe au plus tôt. Malgré les conseils de ses alliés, il se risque près des berges et sur les ponts mais essuie des pertes et consent à demeurer tranquille un moment.
Pendant ce temps, les légers anglais républicains de Dupuy de Suffren font un travail remarquable près du Pirnscher Brücke, soit depuis la rive en contrebas de la Blasewitzer Strasse, soit depuis la Brücke Gasse. Le 6e Rifles décime alors, à lui seul, la moitié d'un régiment de ligne ennemi ainsi que le tiers d'un régiment de Vieille Garde.
Hélas, la patience de Luis ! est à bout et il fait traverser la moitié de ses troupes par les deux ponts. Dupuy de Suffren décide alors d'aller, avec les 7e et 8e Rifles, faire diversion dans le Neudorfer Weg, face au Plauner Weg sur lequel les troupes autrichiennes stationnent. L'idée est de retenir middlesbrough sur son aile le plus longtemps possible afin qu'il ne renforce pas le centre, qu'espaiderguoman tient solidement, et qu'a déjà, de plus, renforcé Petras Shefnaz de Lithuanie.
La diversion fonctionne, et Dupuy entre en contact avec les troupes dissimulées dans le bois. Il est bientôt appuyé par lukas51015, qui traverse à son tour le fleuve avec plusieurs régiments de ligne. Dupuy de Suffren revient alors dans la ville car Luis ! n'a pas réussi à progresser sur la rive nord, et a, de plus, dégarni son aile droite au sud du Marienbrücke.
Luis !, finalement, regagne la rive sud. Quelques instants plus tard, pendant que les choses sont stables dans le Neudorfer Wald, Petras Shefnaz de Lithuanie abandonne le champ de bataille. Lukas51015 parvient à repousser
middlesbrough vers le nord et l'est, mais les hommes de Petras, pourtant laissés à eux-mêmes, se joignent intelligemment à l'armée de middlesbrough à la lisière ouest de la Neue Dresden pour contrer l'Autrichien.
Cependant, Dupuy avait réussi à traverser, sans opposition, l'Elbe au gué d'Anton et avait progressé, lentement, vers la ville nouvelle. espaiderguoman tenait toujours le Pont de Pirna, et Dupuy avait transféré sur la rive nord la plupart de ses régiments, dont l'aile droite déboucha par la Pradeberger Strasse et flanqua les deux régiments de ligne d'espaiderguoman. Avec l'aide de Luis !, ceux-ci furent éliminés et les Alliés progressèrent dans la partie orientale, puis dans toute la Neue Dresden.
Espaiderguoman tenta ensuite de reprendre la ville mais fut détruit par les deux alliés tandis qu'au nord-ouest, Lukas51015 avait rencontré une résistance inattendue de la part de l'armée de Petras et faisait actuellement retraite, vers le Neudorfer Wald, devant middlesbrough.
L'armée de Luis ! ne comprenant plus que deux unités, Dupuy de Suffren décida d'attendre le retour vers la ville de middlesbrough.
La nuit tomba alors, sanctionnant la victoire de Dupuy et de ses alliés.

* VdT Yenyen

De gauche à droite, au sud :

Dupuy de Suffren — 5* — FRA— 789/160
Basile Ney — 1* — SUE— 747/341

vainquent

Yenyen — 5* — OTT— 146/892
viele feinde viel ehre — 5* — FRA— 303/750

Yenyen, qui aligne une armée turque redoutable dans le choc, commet deux erreurs dès le début de la bataille : celle de ne pas chercher le contact au plus tôt, et celle de ne pas se lier à son allié, qui ne recherche pas davantage cette liaison.
Viele feinde viel ehre avance alors ses cinq régiments de voltigeurs que Basile Ney harcèle avec ses chasseurs suédois montés, tandis que Yenyen tente progressivement de flanquer Dupuy de Suffren.
Celui-ci va chercher à la fois à éviter le contact et à encourager le mouvement de Yenyen, dans l'espoir de le contrer et de rejeter le Turc, séparé alors de son allié, sur le bord du champ de bataille.
La tactique de Dupuy fonctionne, d'autant que ce dernier a mis en batterie son artillerie de 9 livres qui inflige des dégâts à l'infanterie ottomane. Après un raid infructueux sur la batterie de la Cavalerie Slahtar dont un régiment part en déroute, Yenyen renonce à s'y attaquer et cherche à en éviter les ravages en accentuant son mouvement de flanc et en accélérant sa marche.
Dupuy calque son mouvement sur celui du Turc, faisant pivoter son armée autour de son artillerie, afin que celle-ci reste toujours en mesure de toucher l'Ottoman.
Bientôt, deux régiments d'infanterie de l'ARMI sont, sur le flanc droit, en mesure de couper le Turc de son allié. Dupuy de Suffren envoie alors une estafette à Basile Ney qui ne perd pas de temps et se glisse dans le dos de Dupuy au centre du champ de bataille : les ennemis sont séparés !
Les Royalistes de Viele, qui ont perdu presque tous leurs voltigeurs, décident alors d'avancer en ligne, tandis que les Turcs tentent de percer la gauche de Dupuy qu'il appuie au bord de carte, prenant soin de laisser libres quelques couloirs de pénétration.
La cavalerie turque s'enfonce dans le dispositif mais y est anéantie par les carrés de la Garde, les Chasseurs à cheval et les escadrons d'état-major. Sur l'aile droite, deux légions polonaises observent deux unités de fantassins ottomans, tandis que Yenyen fait, au centre, charger son infanterie.
Le centre de Dupuy recule une dernière fois et absorbe la charge avec le concours des Suisses à droite qui laminent les Janissaires, déjà touchés par l'artillerie, et de la Garde à gauche, qui retombent sur la droite des Nizams.
Dans le dos de Dupuy, au centre du champ de bataille, Ney a enserré les cinq unités restantes de Viele feinde viel ehre, qui quitte alors le champ de bataille, dans une nasse en « u ».
Les dernières unités ottomanes sont, pendant ce temps, anéanties ou s'enfuient, et, avant que les hommes de Dupuy puissent apporter leur contribution à la victoire suédoise, les Royalistes partent à leur tour en déroute.

François Sauvo
Directeur de la Gazette Nationale