Les questions fréquentes sur l'ARMI, son fonctionnement et son organisation (F.A.Q.)

**Hugues-Bernard Maret** Sam 31 Déc - 15:24

L'Armée Impériale est-elle réservée aux Français ?
Non, et c'est l'un des traits majeurs qui la distingue des autres clans de NTW. Elle est ouverte à tout joueur de Napoleon Total War passionné(e) par la période napoléonienne, et plus largement la période 1770-1830.
Outre les Français, tous les francophones et les autres sont les bienvenus. L'Armée Impériale se veut pour cela l'héritière de l'esprit universel des Lumières et de la Révolution.

L'Armée Impériale n'est-elle que pour les messieurs?
Non, les demoiselles et autres dames sont les bienvenues.

Quelle est la langue officielle de l'ARMI ?
Le français, avec des langues d'usage comme l'anglais autant que nécessaire. Dans la mesure du possible et de la disponibilité de nos membres volontaires, les textes officiels (forum, textes-cadres, etc.) seront traduits en anglais. Si un effort est demandé au membre non-francophone, en retour l'ARMI accepte volontiers de communiquer, quand cela s'impose, en anglais ou dans toute autre langue accessible.

Quand débute(nt) mon adhésion à l'ARMI ?
Si tu adhères spontanément, directement par ce forum, ton adhésion débute le jour de ton inscription si elle est acceptée.
Pour certains combattants déjà connus par l'ARMI dans le cadre de Napoleon Total War, et qui décident de nous rejoindre, l'adhésion peut être fixée à une date antérieure à celle de l'inscription dans ce forum, qui ne fera alors, en quelque sorte, que formaliser un accord antérieur entre les deux parties.

Quand débute ma carrière militaire à l'ARMI ?
Elle débute avec l'activation de son affectation, par le ''citoyen-soldat cadet".

Quel est mon statut pendant la période d'inscription, et une fois celle-ci confirmée ?
Une fois l'inscription déposée dans le forum, le candidat est considéré comme "postulant".
Une fois la notification faite par l'ARMI de l'acceptation de sa candidature, le postulant devient ''citoyen-soldat''. Concernant sa carrière militaire (l'aspect ''soldat''), il est considéré comme "cadet".
Pour devenir "aspirant", premier grade opérationnel de la carrière militaire, tant marine que terrestre, le cadet devra activer son affectation.

Comment activer mon affectation et débuter ma carrière ?
En choisissant ta carrière principale (terre ou mer) et en informant le gouvernement de l'ARMI si tu souhaites procéder toi-même aux lancers de dé qui détermineront ton affectation. Si tu restes silencieux, le gouvernement te recontactera et, à défaut :
. te versera dans la carrière qui lui semblera convenir le mieux à ce qu'il sait ou pressent de tes aspirations et compétences ;
. procédera pour toi aux lancers de dé.

Pourquoi deux carrières, au fait ?
C'est l'un des traits marquants de l'ARMI.
Ce choix a été fait car même si la plupart des joueurs sont plutôt « terre » ou plutôt « mer », très rares sont ceux qui ne combattent jamais sur mer ou sur terre. En laissant ouvertes deux carrières, l'ARMI laisse donc le choix à ses membres de valoriser chaque combat, et au rythme que le citoyen choisit pour ses carrières.

Pourquoi une carrière principale et une secondaire ?
Par souci de vraisemblance. Dans la réalité, l'homme ou la femme combattant(e) serait ou un marin, ou un(e) terrestre, et pour deux raisons : la spécialisation et la concurrence entre les différentes armes qui n'aiment guère se prêter leurs soldats ; l'éloignement entre les casernes et bases navales, généralement distantes de plusieurs centaines de kilomètres, et rendant ainsi les allers-retours compliqués et longs, notamment à l'époque, a fortiori si nous prenons en compte les bases de casernement d'outre-mer.
L'ARMI a donc opté pour une voie médiane : le cumul est de droit, mais l'une des carrières — la carrière secondaire — va prendre du retard : au grade équivalent, il faudra plus de temps (en moyenne une semaine de plus) pour accéder au grade suivant.

Pourquoi « citoyen-soldat », au fait ?
Car l'ARMI, au-delà de sa fonction de clan NTW, se conçoit comme une micro-reconstitution des institutions françaises de l'époque, notamment de celles du Premier Empire.
Le membre à part entière de l'ARMI est donc un ''citoyen'', terme hérité de la Révolution Française, qui l'a elle-même puisé dans l'héritage de la Rome antique.
Mais il est aussi un ''soldat'', comme l'était le citoyen de la Rome antique, prêt à quitter, quand le besoin survenait, ses activités quotidiennes ou le service civil de l'Etat pour partir à la guerre.

J'ai lu quelque part qu'il y aurait des ''citoyens associés''... Est-ce vrai ?
Oui, et c'est l'une des particularités de ARMI qui a vu le jour dans le cadre de l'univers Steam.
Auparavant, les plates-formes de jeu se bornaient à abriter des jeux et des serveurs (salons, tables) de jeux. Steam, comme d'autres à présent, fournit un certain nombre de services, dont la faculté de posséder son propre portail web dans lequel on peut inviter, d'un simple clic, n'importe quel joueur de la communauté Steam (donc de NTW).
De fait, posséder une page Steam devient plus ou moins nécessaire pour un joueur ou un autre qui veut se faire connaître au sein de cette communauté, ce qui est le cas de notre Armée Impériale.
Mais dès lors, la question se pose de la nature de ce portail Steam et de ses rôle et contenu, à côté des supports webs classiques comme les sites ou les forums, comme le nôtre : ou la page Steam demeure privée et limitée aux seuls membres – ce seraient nos seuls citoyens-soldats – et se pose dans ce cas le problème du double-emploi de cette page et du site ou forum officiel ; ou la page devient publique ou semi-publique (invitation).
Mais dans ces deux derniers cas, nature et rôle de cette page Steam ne seront pas les mêmes, notamment si tous les membres de la page peuvent inviter leurs ''amis'' ou même les joueurs qu'ils ont rencontrés.
L'inconvénient d'une page publique, à invitation libre et non censurée, est d'héberger très rapidement des amis d'amis qui ne partagent pas forcément les valeurs et principes du groupe. L'ARMIen a fait l'expérience jusque septembre 2012 : une quinzaine de personnes étaient là parce qu'elles avaient été invités par un membre, parti depuis, et par amitié-reconnaissance pour lui, sans savoir trop ce qu'était l'ARMI. Un tel type de page publique devient une liste d'amis, mais dont l'attachement aux valeurs communes est faible.
Nous avons fait alors, pour notre page Steam, un choix intermédiaire entre le « tout ouvert » et le « tout fermé » : les administrateurs peuvent y inviter toute personne de leur choix. Cela limite l'arrivée de « sang frais » mais cela garantit que les entrants partageront a minima nos valeurs.
Dès lors, la question se pose : tous les membres de la page Steam de l'ARMI seront-ils considérés comme « citoyens-soldats » ?
Non, car les citoyens-soldats sont ceux qui s'engagent, au moins un minimum, dans la vie du clan ARMI en combattant, échangeant, et en développant leur carrière militaire. Or, les souscripteurs Steam ne souhaitent pas forcément rejoindre l'ARMI mais simplement lui marquer leur sympathie, leur intérêt et leur soutien.
Pour tenir de cette réalité, l'ARMI a donc une première distinction fondamentale :
. celle des citoyens-soldats et des autres. Les premiers sont membres du présent forum, les autres non ;
. parmi les autres, la distinction entre citoyens associés et sympathisants.
Les premiers sont ceux qui ont fait le libre choix, même s'ils ne sont pas citoyens-soldats et ne sont donc pas astreints à cette obligation, de porter l'insigne de l'ARMI (ou logo, ou ''tag'' en anglais) après leur nom, comme le ferait tout soldat de l'ARMI.
Les autres sont les simples souscripteurs de la page Steam de notre Armée Impériale.

La promotion au grade supérieur se fait-elle 'à la tête du client'' ?
Non, et c'est là, aussi, une des particularités de l'ARMI.
Contrairement à la plupart des clans, vous n'avez pas à lécher les bottes du chef de clan et/ou de son adjoint pour progresser dans votre carrière : si vous possédez les conditions objectives de promotion, vous êtes promu.
Mais inversement, même si vous êtes un élément de valeur à fort potentiel de développement, comme disent les cabinets de recrutement, vous resterez bloqué dans votre grade tant que vous n'aurez pas satisfait ces exigences. C'est l'application du mot ''égalité'' de la devise républicaine, à laquelle s'est soumise le fondateur du clan lui-même, qui n'a bénéficié d'aucun passe-droit.

Quelles sont les conditions de promotion dans le grade supérieur ?
Elles sont fixées par un décret impérial régissant le « tableau d'avancement des carrières militaires » et ont évolué depuis la fondation de l'ARMI.
Sans entrer dans le détail, qui dépend de chaque grade, il te faudra passer un certain temps dans votre grade présent, mener un certain nombre de combats, y remporter un certain nombre de victoires, et, pour certains grades, spécifiquement en combat un contre un (1v1). Le tout devra être justifié par tes captures d'écran, postées sur ta page Steam ou via notre hébergeur d'images.

La carrière militaire n'est-elle pas trop compliquée, notamment pour les affectations à une unité donnée ? L'aléa n'a-t-il pas, dans ce cas, trop d'importance ? Ne vaudrait-il pas mieux, finalement, faire comme d'autres clans et terminer sa carrière dans la Vieille Garde ?
Nous ne pensons pas, malgré le respect que nous avons pour le système développé par d'autres clans, comme la défunte Garde Royale, les Royal-Dragons ou l'AIF, pour ne prendre que trois exemples.
Historiquement, la plupart des maréchaux de l'Empire ont débuté leur carrière en s'engageant dans le régiment situé près de chez eux, et parce qu'ils étaient pétris d'esprit républicain et avaient soif d'action. Ils ne se sont pas demandés quel sort la vie allait leur réserver et s'ils allaient finir maréchaux de France ou lieutenants-généraux. Ils se sont lancés dans le bain de la vie active en se doutant que la vie militaire allait les amener ici ou là et que, s'ils vivaient assez longtemps, ils passeraient successivement par plusieurs unités et types de régiments, et que leur valeur, leur courage et les rencontres qu'ils feraient décideraient de leur parcours.
Par ailleurs, même si la Garde impériale avait atteint en 1812 le chiffre effarant de 51.300 hommes — ce n'était plus une Garde mais une armée dans l'armée — elle ne représentait encore alors que 8 % environ de l'effectif total de la masse lancée à l'assaut de l'hiver russe.
Considérer la Vieille Garde comme le corps d'élite dans lequel doit être achevée une carrière est, selon nous, une erreur d'appréciation historique.
D'abord, on oublie les deux pôles de l'ARMI : Terre et Marine. La Vieille Garde n'a pas vraiment d'équivalent en mer : le prestige est celui du navire où l'amiral a mis sa marque, qui peut être le meilleur de la flotte, mais pas forcément. Le choix peut être un choix de circonstance ou lié aux qualités du commandant du bâtiment. Le prestige marin est donc, en fin de carrière, liée plus aux hommes qu'aux unités.
Ensuite, si on revient sur terre, les meilleurs lieutenants de Napoléon ne sont pas passés par la Garde et certains de ses responsables, comme Bessières, ont commis de beaux actes de bravoure, certes, mais aussi d'insignes erreurs. Réduire l'élite à la Garde, c'est oublier les Ney, Oudinot, Davout, Eugène, Poniatowski, Gouvion, Masséna, Victor, Mac Donald, Augereau, Soult, Brune, Nansouty et autres Montbrun.
Une belle fin de carrière, c'est avant tout un grade avant une unité. Si le prestige de la Vieille Garde, en tant que corps était supérieur aux autres, celui d'un Soult, d'un Murat ou d'un Nansouty était au moins égal, voire supérieur à celui d'un Bessières.
Naturellement, l'ARMIa, dans son système de carrières, intégré le fait que certaines unités ont plus de prestige que d'autres. Mais elle a compensé cet avantage par trois contrepoids :
. d'abord en prévoyant l'aléa du lancer de dé, qui n'est pas si... aléatoire : la chance, sur Terre, de « tirer » la Garde est d'un sur cinq, soit deux fois plus que dans la réalité ;
. ensuite, en prévoyant que le soldat de l'ARMI devra passer par les trois armes (infanterie, cavalerie, artillerie) au cours de sa carrière terrestre, ce qui augmente arithmétiquement les combinaisons possibles et rend fort improbable le fait qu'un soldat soit assez chanceux ou, au contraire, malchanceux, pour être toujours affecté à des unités de fort ou, au contraire, de faible prestige. Bon an mal an, les choses s'équilibreront à l'échelle d'une carrière.
. puis, le prestige de l'unité prendra, au fur et à mesure que le soldat combattra et engrangera des points de prestige liés à ces batailles, une importance de plus en plus faible. Là est aussi le pari du système : que le membre comprenne que son prestige sera tiré, pour l'essentiel, de ses performances en combat.
. car et enfin, le soldat a, grâce à la dépense de points de prestige, mais aussi d'expérience, la possibilité d'accélérer sa carrière et de choisir en grande part ses affectations.
Le système de l'ARMI nous semble donc être un système complet, cohérent et varié, à l'image des carrières de l'époque, dont les principes semblent aisément compréhensibles à un joueur de jeu de stratégie moyen d'intelligence moyenne, qu'il soit collégien ou adulte.
C'est à lui qui lui appartiendra de le faire vivre, en s'investissant dans son personnage et dans ses choix de carrière. Au pire, avec des citoyens-soldats apathiques et sans relief, ce système ne sera pas pire que les autres ; au mieux, si les membres de l'ARMI lui prêtent vie, il devrait se révéler passionnant et peut-être l'un des meilleurs systèmes qui puisse être proposé aux membres d'un clan.
Comme pour toute chose, c'est la motivation et l'implication personnelles qui feront la différence.

Au fait, quand a été créée l'ARMI et par qui ?
Le 2 décembre 2011, par Dupuy de Suffren.

Pourquoi l'ARMI, alors que d'autres clans, notamment francophones, existaient ?
Pour plusieurs raisons :
1/ d'abord pour ouvrir la fraternité de la Grande Armée à des joueurs de toute nationalités, conformément à l'esprit de la Révolution, et leur faire partager un peu plus de la culture française de l'époque, et de ses prolongements à l'heure actuelle ;
2/ ensuite pour éviter les défauts des autres clans qui :
. ont un ''empereur'', ce qui laisse rêveur tant l'aura de Napoléon Bonaparte reste forte et laisse peu de place à des concurrents ;
. ont une carrière basique, même fort honnête en termes de grades, et oublient voire méprisent la marine, qui est pourtant une innovation majeure de Napoleon Total War.
3/ enfin pour apporter un « plus » en termes de :
# carrière militaire
. en intégrant les deux armées (terre et mer) sur un pied d'égalité : l'ARMI c'est une armée de terre et une marine ;
. en développant deux carrières qui évoluent parallèlement, sans préjudice l'une de l'autre ;
. en prévoyant une carrière qui intègre, conformément à la réalité de l'époque, la possibilité d'être affecté à des unités plus ou moins prestigieuses, qui forment toute la réalité de la Grande Armée. En d'autres termes, le citoyen-soldat de l'ARMI ne sera pas de suite général ni cavalier ou grenadier, à pied ou à cheval, de la Garde.
. en prévoyant une carrière basée à la fois sur cet aléa (comme la vie) mais aussi sur sa maîtrise par le citoyen-soldat, qui, en remportant des points d'expérience et de prestige, pourra les valoriser pour influer sur sa carrière et ses affectations.
# vie civile, tant sur le plan de la participation au clan qu'à celui de l'Etat impérial sommairement reconstitué, avec ses pouvoirs, ses procédures...
# vie de votre personnage, que vous créez ou recréez, et allez faire revivre selon les richesses de votre imagination et selon l'image que vous allez vous bâtir dans le monde de NTW-Steam.
# développement personnel, grâce à la connaissance avérée qu'ont nos membres les plus éminents en matière d'histoire, de géographie, de culture générale, de droit, d'organisations, de projets, et d'expression écrite.

L'ARMI joue-t-elle à NTW3, la version modifiée par The Lordz, notamment ?
Oui, même si, faute de disponibilité des uns et des autres et du fait que NTW3 offre, par définition, un éventail de joueurs disponibles moins nombreux que la version classique, dite « vanilla », les occasions soient moins nombreuses à notre grand regret.

L'ARMI joue-t-elle à Shogun2, Mount and Blade : Warband, Empire ou Medieval TW ?
En tant que clan, non. L'ARMI n'est pas un clan multi-jeux, mais fonctionne sur le principe « un jeu, un univers culturel, un clan ». Notre but n'est pas, de plus, de garder une communauté de joueurs coûte que coûte, quitte à nous retrouver dans des univers qui n'ont plus rien à voir avec celui de la Révolution et du Premier Empire.
Si certains de nos joueurs pratiquent ces jeux, le concept même de l'ARMI est incompatible avec leur univers culturel : Shogun c'est le Japon, qui n'a pas grand'chose à voir avec la France et l'Europe de la période 1780-1830, Medieval le Moyen-Age.
Seul Mount and Blade : Warband, Napoleon traite de la même période. Seulement, le point de vue est différent dans ce jeu : on incarne un soldat, seul ou dans un groupe, et on ne dirige plus une armée. Les aspects tactiques diminuent au profit des émotions individuelles.

L'ARMI envisage-t-elle de créer un clan dédié à tel ou tel jeu, existant ou à venir ?
Cette question est à l'étude. Si elle envisage plutôt de passer des accords avec tel ou tel clan de l'univers d'un autre jeu multijoueur existant, elle pense créer une jumelle à l'occasion de la sortie de Rome Total War II, dont le fondateur de l'ARMI a été l'un des joueurs confirmés de la première version.