L'Armée Impériale
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10e BARMI : du 17 au 21 février 2013 (Terre)

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10e BARMI : du 17 au 21 février 2013 (Terre) Empty 10e BARMI : du 17 au 21 février 2013 (Terre)

Message  François Sauvo Ven 1 Mar - 22:20



Nota bene : les abréviations « VjT » « DjT » ou « ET » ci-dessous désignent respectivement une « victoire de justesse », une « défaite de justesse », ou une « égalité ».
La date de la bataille est suivie de l'abréviation de son site, qui est consultable sur la page suivante :
http://armimpenm.blogspot.fr/2013/02/terrestre-connaitre-ses-cartes-leur-nom.html

Chaque bataille est enregistrée dans les rôles de l'ARMI sous un nom, généralement celui de l'un des ennemis, suivi de sa date (ex. VjT Denatura 10-02-13).
Les deux alliances armées en présence sont présentées ci-dessous en commençant par la victorieuse, en indiquant si elle se tenait au nord ou au sud du site, et généralement de gauche à droite (donc d'ouest en est si l'armée est au sud, le contraire si elle est au nord).
Les statistiques générales des protagonistes, telles qu'elles apparaissent dans l'onglet de « résultats » suivant la bataille, sont fournis en regard des noms des combattants. En cas de page indisponible (bug de Steam), des « ? » remplacent les chiffres.
D'autre part, pour les combattants de l'ARMI (Dupuy de Suffren, Piotr Konovnitsine, Charles Durand-Linois, Galéas alias Sve Rex etc., le logo (aka « tag ») de l'ARMI est omis dans le récit de la bataille, par souci de légéreté.

Enfin, les cartes de NTW, annotées par l'ARMI, avec leur noms de lieux, de voies, de bois, etc. peuvent être consultées à :
http://armimpenm.blogspot.fr/2012/10/terrestre-connaitre-ses-cartes-2-ria-de.html
pour la carte de Ria de Galice,
et à :
http://armimpenm.blogspot.fr/2013/03/terrestre-connaitre-ses-cartes-4.html
pour celle de la Prairie Italienne.
Les cartes de Ligny et de la Province de Salamanque seront disponibles bientôt.


Turin, le 21 février 2013

Trois théâtres d'opérations terrestres pour l'ARMI cette semaine : Espagne (cinq combats), Belgique (trois batailles, toutes à Ligny), Lombardie (deux combats).


1° La campagne ibérique

DjT R+C

Di 17-02-13 - SAL – pas d'artillerie, 5 légers max.

D'ouest en est et au nord :

iasaius (R+C) 4* SUE 1102-941
Z² (R+C) 3* FRA 1172-1285
monsieur de langeron 3* POR 1102-941

vainquent de justesse :

jul.brotons 4* UK 581-912
Dupuy de Suffren ® 5* FRA 1125-1043
Elmustacho 5* PRU 1370-454

L'intention de l'alliance R+C était manifestement de défendre : Mr de Langeron était retranché sur sa colline du nord-est, le Cerro Hondo, et ses deux coéquipiers solidement sur leurs positions, Iasaius possédant sans doute les plus fortes, sur la colline nord-ouest, le Monleon, parmi les arbres.
Après un temps d'observation, alors que ses alliés avaient a priori convenu d'attendre, eux aussi, leurs adversaire, Jul.brotons, dont l'armée s'étendait initialement du Monreal jusqu'au haut de Las Cuestas, décida d'avancer d'un bloc et d'attaquer les positions suédoises face à lui. Ce mouvement amena Dupuy de Suffren à devoir progresser sur la crète qui surplombe le Bois de la Fuente et la ville, afin de soutenir son allié et à éviter que celui-ci ne soit flanqué par . Le général de l'ARMI parvint à contenir , à le repousser, et même à dépêcher trois régiments, un de légers et deux de ligne, en soutien au centre de l'attaque de Jul.brotons, autour du bois d'El Espeso.
Celui-ci, hélas, persista à attaquer au centre du dispositif ennemi de Iasaius, et engagea de surplus sa cavalerie, sur la gauche, dans des charges aventureuses que Dupuy dut soutenir en catastrophe.
Peu à peu, toutefois, l'armée de Jul.brotons se fit réduire, et ce général quitta le champ de bataille, se désintéressant du sort de ses soldats.
Peu après, ElMustacho, qui avait engagé Langeron sur la droite, le suivit dans le même déshonneur, laissant Dupuy de Suffren, seul général de ce côté du champ de bataille, assister impuissant à la réduction et à la déroute de ses alliés. Celle d'El Mustacho fut la première, puis Iasius élimina presque toutes les unités de Jul. Brotons.
Sachant qu'il ne ferait que repousser l'issue fatale, Dupuy décida d'avancer. Il parvint à rejeter dans la ville en contrebas et à menacer sérieusement Iasius, qui, voyant la cavalerie de Dupuy dans son dos, au nord-ouest dans la Dueña Leon, et quatre régiments d'infanterie se rabattre sur lui par l'ouest à la hauteur du Bosque de Las Cuestas, jugea plus sûr de faire retraite ses alliés et de se réfugier derrière , au centre de la carte, non sans les pertes qu'occasionna cette retraite tactique, certes, mais peu glorieuse.
Dupuy de Suffren tint face à l'est la ligne sur la crète et les Camino de Monreal et de Las Viñas autant qu'il le put, car ses trois adversaires revinrent à l'attaque, à présent que Langeron était libéré de son adversaire. Malgré ses efforts, et s'il recula pied à pied jusqu'au sommet du Monleon naguère défendu par Iasius, il ne put que s'incliner sous le nombre, non sans avoir mené de vaillants combats où s'illustrèrent cavalerie, infanterie de ligne ou légère.


VjT Deadpool

Di 17-02-13 - GAL – pas d'artillerie, 5 légers max.

D'ouest en est et au nord :

Sve Rex ® 6* SUE 1483-2098
Dupuy de Suffren ® 5* FRA 720-1054
Diviniorum 5* PRU 904-549

vainquent de justesse :

DEADPOOL 3* RUS 1571-657
napolion34 3* UK 1201-903
[XXII] nccorbeau34 3* FRA 1120-1228

Si Nccorbeau34 donna du fil à retordre à Diviniorum à l'est, Sve Rex parvint rapidement à prendre la mesure de Deadpool, qui fut vite anéanti par les armées conjuguées de Sve et de Dupuy de Suffren qui se rabattirent ensuite, dans la plaine de San Vicente, sur Napolion34, qui ne bénéficia que tardivement du soutien de son allié français, qui abandonna ses soldats quand il vit les troupes britanniques partirent, les unes après les autres en déroute.
C'est à son tour l'armée de Nccorbeau qui subit la loi de l'Armée Impériale, qui termina promptement et avec la manière une bataille menée sans coup férir.


VdT 2 IA xp

Di 17-02-13 - PH– pas d'artillerie, 5 légers max.

D'ouest en est et au sud :

Nick 5* SUE 407-2614
Dupuy de Suffren ® 5* FRA 18-374

vainquent de justesse :

IA 1 sans* OTT 1543-196
IA 2 sans* OTT 1588-192


Nick proposa à Dupuy de Suffren d'affronter deux ennemis turcs, dont le commandement était assuré par des officiers de rang. Ces armées, cependant, auraient un niveau « expert ».
Dès le début de la bataille, les Turcs avancèrent sans se poser de question. Après un temps de réflexion, Dupuy proposa le plan suivant : il tenterait de flanquer son opposant par sa gauche — la droite de Dupuy — tandis que Nick collerait à sa gauche. L'objectif serait de battre rapidement l'Ottoman de l'est avant que celui de l'ouest n'ait eu le temps d'intervenir.
Ce plan fonctionna à merveille. Nick réussit parfaitement à reculer tout en attirant son opposant assez vers l'ouest pour qu'il n'assiste pas son allié. Pendant ce temps, Dupuy parvint à flanquer son Turc, et à projeter sa cavalerie derrière ses lignes. Il laissa le centre du Turc s'avancer encore, se dérobant à sa progression, tandis que son aile gauche engageait le feu contre la droite ottomane, rompant aussitôt le combat et ainsi de suite.
L'armée du Sultan fut vite coupée en deux, sa gauche tentant d'entrer en contact sur un axe à présent nord-sud, et sa droite continuant de s'en éloigner vers le sud-ouest.
C'est à ce moment que Dupuy laissa son centre dans le trou, le rabattant sur la gauche ottomane qu'il anéantit rapidement. Puis, avec sa cavalerie, il vint soulager sa gauche avant de laisser son aile droite, revenue de sa victoire, tomber dans le dos de l'aile droite de la Porte.
Dupuy de Suffren put même détacher quatre régiments qui intervinrent pour soulager Nick, qui était parvenu à contenir son Ottoman, l'avait débordé à l'ouest, et prenait le dessus sur lui. Avec ses hommes à présent échauffés, il put ainsi flanquer le survivant à sa gauche, accélérant sa défaite puis sa déroute.
Les statistiques de la bataille disent l'éclat de la victoire remportée par l'ARMI et son allié. A la grande surprise de Nick, Dupuy ne perdit que dix-huit hommes, terrassa une armée et permit à son allié d'achever le sien. Il parvint, ne tuant que 374 Turcs, à mettre, par ses simples manœuvres, en déroute l'armée qui lui était opposée, imposant à son adversaire plusieurs situations où, se retrouvant au moins entre deux feux, il n'eut d'autre choix que de fuir le piège mortel proposé par les Français.



DjT Tany

Di 17-02-13 - SAL – une artillerie, 5 légers max.

D'ouest en est et au nord :

Scofield 3* ESP 624-360
sorangi 3* UK 736-769
[MGL] Field Marshal G. Wade 4* FRA 358-577
[TFM] Tany 5* FRA 624-1265

vainquent de justesse :

Ninja Sloth 4* UK 876-256
Dupuy de Suffren ® 5* FRA 654-368
CanCritter HunterRW 5* UK 789-657
HunterRaekwonRW 5* AUT 865-441

Les apparences sont trompeuses : Dupuy de Suffren pensait que le salut de son alliance viendrait du clan Hunter RW, représenté ici par CanCritter et Raekwon. Ces deux généraux l'avaient d'ailleurs assuré de leur aide future, car Dupuyv concevait un doute sur la solidité de son allié Ninja Sloth.
De fait, la bataille ne le détrompa point. Ninja Sloth, pusillanime, hésitait à quitter la crête sud du Monreal[i], au sud-ouest. Du coup, les ennemis avançaient. Dupuy dut donc, au centre-gauche, avancer lui aussi pour stopper cette progression et ne pas être amené à défendre en position défavorable. Il parvint à contenir Sorangi, puis à le faire reculer, ainsi que Scofield, menaçant de le flanquer sur sa gauche.
Mais les combats menés sur sa gauche par Ninja Sloth n'avaient pas été heureux, et l'Espagnol commençait à perdre pied face à son compatriote Scofield, qui le réduisait avec calme et résolution. Tandis que Sorangi se tenait coi, les choses avaient vite tourné à l'avantage des ennemis Français, sur la droite. Entre [i]Cerro Hondo
et Monte Gordo, Raekwon avait vite eu le dessous contre [TFM] Tany et c'est à présent CanCritter qui subissait la poussée de [MGL] Field Marshal G. Wade qui avançait dans la ville.
Et Dupuy reçut un message étonnant : les RW, après le départ honteux de Ninja Sloth, lui demandèrent de les rallier pour les aider à tenir leur ligne de front. La grande transhumance commença.
Se déplacer sur un champ de bataille sous la pression de l'ennemi est plus facile à dire qu'à faire. De fait, le mouvement de Dupuy ne se fit pas sans pertes, qui furent cependant, compte tenu des circonstances, limitées.
Il fallait d'abord quitter le Monreal sans fracas, d'autant que Dupuy de Suffren couvrait presque toute sa largeur, jusqu'au Bosque de Las Cuestas. Palier par palier, faisant halte quand elles pouvaient retarder Scofield qui remontait vers le sud-est, les troupes de l'ARMI parvinrent à rejoindre leur position de départ avant que les lignes de Sorangi, réconforté par la situation nouvelle, ne les y devancent.
Puis ce fut la marche dans la plaine de la Dueña Abadiada, que couvrirent quatre régiments, dont deux de ligne, chargés d'éviter que Scofield ne déborde la retraite par le sud, sur cette plaine arborée propice à la cavalerie. Observant deux paliers, ces hommes courageux subirent des pertes mais se replièrent en bon ordre jusqu'à une ligne que Dupuy eût voulu définitive, perpendiculaire au Monte Gordo occupé par ses alliés, avec, au centre, les ruines de l'ancienne abbaye.
Hélas, les RW subirent la pression combinée de Sorangi et de G. Wade, tandis que Tany[/b], impavide et ferme sur sa colline septentrionale, bloquait toute possibilité de fuite par le nord.
Instruit par ce qui s'était passé jusqu'alors, Dupuy de Suffren se doutait cependant que cette ligne de défense ne serait pas la dernière. Il continua de reculer par paliers son aile gauche, la faisant pivoter autour de l'axe imaginaire formé par la ruine de la vieille église. Pendant ce temps, il allégeait son centre et sa droite pour faire monter à quelques régiments le flanc est du Monte Gordo, par Las Dumas et son bois.
Car perdue pour perdue, la bataille pouvait encore être sauvée par le panache : Dupuy décida de contre-attaquer et d'apporter un surnombre à la gauche de [TFM] Tany, dans la partie est de Los Hoyos, le creux qui séparent les deux collines boisées.
De fait, pendant que son aile gauche faiblissait, mais ne rompait pas et reculait en bon ordre et avait à présent fait un angle droit dans sa retraite vers le nord et la colline, la manœuvre réussissait : Tany, prenant conscience du danger, remontait la pente de sa colline et recentrait ses unités. Voyant cela, les RW reprirent confiance et soutinrent l'effort de Dupuy de Suffren.
Sans doute les estafettes ennemies eurent alors de l'ouvrage car Sorangi et G. Wade, attaquant sur le Camino de los Hornos, accentuèrent leur pression sur le périmètre de défense, qui se réduisait, dans lequel se trouvaient l'armée de Can Critter et les reliquats de celle de Raekwon.
Tany fléchissait, et Dupuy progressait vers le sommet du Cerro Hondo. Hélas, dans son dos, Scofield arrivait à toutes jambes. Les ennemis avaient compris le danger de la situation et que tout ce qui était gagné un quart d'heure plus tôt pouvait être perdu si Tany perdait pied.
Dupuy parvint à tenir quelques minutes sur la ligne de crête est-ouest du Bosque de las Dumas[i], mais dut reculer encore vers le nord, sous la pression, au risque de perdre dès cet instant ce qui constituait son arrière-garde et son centre à la fois.
Tany était affaibli et Dupuy atteignait le haut de la colline, où il réduisit au silence l'artillerie ennemie. Hélas, à sa gauche en contrebas, vers [i]El Mimbrero
et Los Hoyos, les RW étaient inexorablement écrasés par l'avancée des armées mêlées de G. Wade et de Sorangi.
Bientôt, les RW partirent en déroute, et l'ARMI se retrouva seule, perchée entre un sommet de colline ennemie et son flanc oriental, à multiplier les frappes à droite, à gauche, derrière ou plus bas contre les trois ennemis.
Vint alors le temps de rendre les armes, après que dix unités ennemies fussent parvenues à cerner, près du sommet, les deux derniers régiments de la Garde de l'ARMI.
Consolation : le combat de Dupuy fut salué autant par ses alliés, confus de leur prestation, que par ses ennemis. Le destin allait être juste : il allait remettre [TFM] Tany sur la route de Dupuy de Suffren, pour une revanche.




VjT BlindPilot

Lu 18-02-13 – GAL – règles ARMI historiques : une artillerie, 3 légers max.

D'ouest en est et au nord :

Piotr Konovnitsine ® 5* FRA 991- 1444
[V.O.C.]wrfs 5* FRA 1165-1037
Dupuy de Suffren ® 5* FRA 245- 524

vainquent de justesse :

Walsh 2.0 5* FRA 1354- 909
Spud 4* AUT 1196- 1007
BlindPilot 3* UK 646- 142

Peu de choses à dire sur cette bataille, gagnée aisément par l'ARMI et [V.O.C.]wrfs, qui avait souhaité combattre à ses côtés après l'avoir battu sur les Prairies italiennes : la colline fut prise et Walsh anéanti, Spud contenu, même au prix de pertes sensibles, et BlindPilot maintenu par Dupuy dans son périmètre initial.
Finalement, l'ARMI se rabattit sur la route de Ferrol et elle battit les troupes survivantes de Spud et BlindPilot entre Negradas au nord et à sa gauche, et Xerdiz, au centre de la carte.
Les hommes de Dupuy et de Konovnitsine garderont le souvenir d'une mécanique bien huilée fonctionnant à régime de croisière, à laquelle Wrfs apporta une contribution parfaite.



2° Campagne de Ligny

Trois combats furent menés en Belgique, tous à Ligny.

ET Indyfresse

Lu 18-02-13 - LI – pas d'artillerie, 5 légers max.

D'est en ouest et au sud :

Dupuy de Suffren ® 5* PRU 789-1149
Piejoe21 3* PRU 426-459

font égalité avec :

Falkenhayn666 3* FRA 1543-196
IndyFresse 1* FRA 1588-192

Comme lors de la défaite contre Tany, Dupuy de Suffren et l'ARMI se retrouvaient à nouveau sous uniforme de la Coalition historique, en l'occurrence le prussien, mais cette fois à Ligny.
Dupuy occupait la gauche et le centre du village face à IndyFresse tandis que son allié assurait la garde de la droite face à Falkenhayn666.
Dès le début du combat, Dupuy envoya ses Schützen sur le bord de la Ligne pour tirer, près du Pont du Haut, contre les troupes adverses. Mais il fit de même sur l'île de gauche comprise entre Ligne, Sombre et Humel, et les deux autres régiments de Schützen se virent confier la tâche de tirer sur les troupes d'Indyfresse cantonnées sur l'autre rive. Par ailleurs, Dupuy avait renoncé à investir, pour le moment, les deux maisons de sa rive nord.
La tactique de tiraillement marcha au-delà des espérances : au moins cinq régiments de ligne, en majorité d'IndyFresse, furent réduits des deux tiers. Bien sûr, les ennemis réagirent, et opposèrent des Voltigeurs et des Chasseurs à cheval aux Schützen, dont la tâche devint plus compliquée.
Mais même à ce moment, l'ennemi souffrit, perdant une unité de Chasseurs à cheval, la plupart de ses Voltigeurs et autres légers, ainsi que les régiments de cavalerie qu'Indyfresse ou Falkenhayn666 lancèrent entre colline et ponts pour tenter de traverser la Ligne et réduire au silence les Légers de l'ARMI.
A droite, Falkenhayn666 parvint à prendre un avantage sur Piejoe21 en s'implantant sur la rive nord.
Mais quand le combat s'acheva et que les deux alliances se retirèrent sur une sanction officielle d'égalité, Dupuy de Suffren ne put réprimer sa déception, tant la bataille se terminait, pour lui, sur une victoire pour l'ARMI : si elle se fût prolongée, cette bataille eût été gagnée, car l'ennemi, affaibli, n'eût pas pu franchir les cours d'eau sans dommage et que, par contre, l'ARMI et son allié gardaient les moyens de le faire de manière décisive.
D'ailleurs, les statistiques ne mentent pas, se dit Dupuy :1.600 tués par son camp pour 1.200 pertes, contre 1.160 et 1.700 pour l'ennemi. Victoire morale de l'ARMI, donc.



VjT TFM Tany

Ma 19-02-13 – LI - pas d'artillerie, 5 légers max.

D'ouest en est et au nord :

jruotolo97 1* PRU ?- ?
Dupuy de Suffren® 5* FRA ?- ?
zombiemaster 4* UK ?- ?

vainquent de justesse :

CraZi RuSsian 2* FRA ?- ?
xXBlitzXx 1* ESP ?- ?
[TFM] Tany 5* FRA ?- ?

Cette commença fort mal pour Dupuy de Suffren et ses alliés car, aussitôt arrivé à Ligny, le général prussien quitta les lieux. Son armée se trouva livrée à elle-même, venant occuper la proximité du Pont du Haut sur la Ligne. A tout prendre, les alliés de Jruotolo97 se consolèrent en se disant que la configuration du site belge empêchait que l'armée prussienne partît dans toutes les directions.
De fait, elle occasionna quelques dommages à CraZi RuSsian et à ses deux unités de la Jeune Garde dépêchées dès le début du combat pour flanquer chaque côté du pont sur la rive sud. Après une hésitation, ce général de nationalité russe avait finalement investi la Ferme du Pont avec deux régiments de fusiliers.
En tout cas, le départ de jruotolo97 avait réglé la question posée par Zombiemaster : la coalition de Dupuy ne devrait-elle pas traverser la rivière, bien que dans cette bataille, la responsabilité théorique de l'attaque appartienne à ceux de la rive sud. Avec une armée prussienne livrée à elle-même, plus question de franchir la Ligne : il fallait défendre sur place.
C'est ce à quoi s'était fermement résolu Dupuy de Suffren, qui avait occupé l'une des deux maisons de son secteur central, la mairie, laissant le Château inoccupé, notamment comme appât. Il y avait placé trois régiments de Fusiliers anglais, car son armée, ce jour, était composée uniquement d'unités de britanniques qui avaient fait le choix de rejoindre le drapeau tricolore.
Ces Fusils avaient, déjà, commencé à diminuer fortement plusieurs unités espagnoles de xXBlitzXx, qui se tenait au centre du dispositif ennemi, entre le cimetière et le centre de la Rue d'En Haut. Les premières unités de ligne de Dupuy se tenaient au bord de la Rue d'En Bas, flanquant la Maison Defrasne et la mairie[i/], permettant ainsi à l'ennemi de franchir le pont, mais pour mieux le réduire sur cet étroite langue de terre s'étendant entre [i]Sombre, troupes et Ligne. Les autres régiments de Dupuy se tenaient derrière ce front.
Zombiemaster avait, quant à lui, divisé ses troupes en deux, dont l'une gardait le pont de Fleurus, à l'ouest, et l'autre occupait la butte de la rive nord et ses alentours.
Voyant les dégâts infligés à leurs régiments de ligne, les ennemis lancèrent plusieurs raids de cavalerie pour neutraliser les Légers prussiens ou ceux de Dupuy qui complétaient l'œuvre de leurs alliés. Mais chacun des régiments espagnols ou français ne revint pas sur la rive sud.
Conscients qu'il lui fallait tenter quelque chose, l'ennemi commença par faire envoyer trois unités de la Garde de CraZi RuSsian par le pont de Tongrenelle,avec pour objectif de franchir la Sombre sur le pont du Ry de Sombre. Ensuite, il franchirait en force la rivière tandis que [TFM] Tany attaquerait de son côté.
L'attaque de flanc de CraZi RuSsian échoua, car les régiments de sa Garde furent affaiblis par le tir d'une, puis de deux unités de légers que Dupuy retira des rives de la Ligne pour les placer devant le Pont du Ry. Quand ils parvinrent enfin à franchir le cours d'eau, les ennemis résistèrent un moment, obtinrent la fuite d'une unité légère de l'ARMI, mais périrent finalement sous les balles des unités qui les attendaient.
Au centre, c'était la grande attaque. Les deux armées française et espagnole avaient traversé la Ligne, qui par le Pont du Haut, qui par le Pont de Ligny, et attaquaient le front de Dupuy. Ses troupes furent héroïques : aucune ne plia, et, après un combat acharné, parfois au corps à corps malgré la consigne donnée aux troupes de l'éviter, Dupuy[b] vint à bout de tous les régiments ennemis qui avaient franchi la rivière.
A droite, cependant, [b]Zombiemaster
avait dû reculer et faisait à présent retraite sur l'île centrale. Zombiemaster n'avait plus aucun moral, assumant déjà la perte à venir de la bataille.
Pendant ce temps, Dupuy, portait sa cavalerie et deux unités de Highlanders par la rue du Grand Ry devant le pont du même nom, pour en interdire l'accès à Tany qui avait investi l'île occidentale et avançait depuis le Pont de Fleurus. Le reste de l'armée de Dupuy de Suffren, celui qui venait de chasser et d'éliminer deux armées du centre du village, reprenait position sur le chemin, près du moulin, regardant vers la butte et le couchant.
Avec ses cinq unités survivants, Zombiemaster remplit son rôle avec honneur, bloquant l'accès aux lignes amies au pied de la butte, juste avant le « Château ». Il occupait aussi la butte et tirait avec plaisir sur les régiments de TFM Tany qui s'étaient reportés sur l'île centrale.
Ce choix fut sans doute une erreur, car l'accès au centre exige de passer au pied de la butte, d'un côté ou d'un autre, et de rester sous son tir un certain temps.
De fait, quand elles parvenaient à passer la défense anglaise, les régiments de TFM Tany étaient accablés par la ligne de défense de Dupuy.
Après quelque temps, comprenant probablement que ses chances de victoire s'étaient amenuisées, TFM Tany quitta le champ de bataille. Ses troupes continuèrent naturellement à avancer, mais Dupuy et Zombiemaster les attendaient et les réduisirent.
Dupuy de Suffren n'avait plus que six unités à pied et deux à cheval, dont l'Etat-Major. Il décida de faire passer le plus possible d'unités sur la rive sud, complètement déserte à présent, notamment parce que deux de ses unités n'avaient plus de munitions. Celles-ci investirent aussiôt la Ferme du Pont. Cette manœuvre surprit l'armée de Tany et donna le temps à Dupuy de vaincre, un par un, les régiments de l'ennemi, notamment grâce à une feu nourri venant à présent de la rive sud. Le 2e Dragons, resté sur la rive nord, joua un rôle primordial, chargeant encore et encore quatre régiments, les diminuant et y semant la panique.
Peu après, les dernières troupes de TFM Tany partirent en déroute, le moral brisé, et s'enfuirent par la rue de Bruxelles et la rive nord de la Sombre.
Même si nous ne disposons d'aucune image de cette bataille, hélas, celle-ci restera dans les mémoires comme une victoire marquante, où la tenacité, le sang-froid, la foi dans le succès et la cohésion des deux alliés survivants ont permis à Zombiemaster et à Dupuy de Suffren de l'emporter avec mérite et non sans panache.



VjT Bagration

Ma 21-02-13 – LI – règles ARMI historiques : une artillerie, 3 légers max.

D'ouest en est et au sud :

Piotr Konovnitsine ® 5* ESP 755- 1613
Grand Admiral Lord Nelson (BE) 4* UK 554-689
Dupuy de Suffren ® 5* UK 944- 933

vainquent de justesse :

[AIF] Bagration 4* RUS 1431- 162
MADRIPPER666 5* PRU 1566- 1276
DANIEL24 1* PRU 1230- 1017


Bagration est l'un des bons généraux de l'AIF. Nos jeunes tacticiens de l'Etat-major de l'ARMI débattent pour savoir s'il fait des meilleurs ou non, mais cela importe peu. C'est un général avisé, efficace, mais qui n'a guère de chance. Au moins contre l'ARMI.
A chacune de ses rencontres avec l'Armée Impériale, Bagration a quitté le champ de bataille vaincu, quelque soit la valeur des alliés qu'il avait, ou leur nombre d'étoiles. Opposé directement à Dupuy de Suffren, il ne parvient pas à prendre sur lui le dessus ; confronté à Konovnitsine, il finit par plier et subir la furia du franco-russe.
Lors de cette bataille de Ligny, Bagration ne s'illustra pas sous son meilleur jour. Il garda l'arme au pied, face à Konovnitsine, sans doute convaincu qu'il ne pourrait pas grand'chose et que la décision se ferait soit au centre soit à l'aile. Puis, quand il sentit que Daniel24, en qui il n'avait pas initaialement une grande confiance, pourrait accrocher Dupuy, installé à l'est sur l'île du hameau de Tongrenelle, et le faire reculer, il dépêcha toute sa cavalerie pour appuyer sa progression.
Seulement, Dupuy de Suffren, qui craignait seulement que la nuit ne tombât avant que la bataille ne pût être gagnée et que les trois ennemis ne joignissent leurs efforts sur cette île de Tongrenelle entre Hamel au nord et Ligne à l'ouest et au sud et à l'est, n'avait aucune intention de céder à Daniel24.
De plus, il savait où il voulait mener Daniel24, si celui-ci ne bénéficiait pas de renforts importants : à progresser au sein de l'île vers les ponts de Tongrines et de Boignée, qui la relient à l'île centrale, voire à tenter la jonction avec les troupes de Madripper666 qui avançaient avec méthode dans le Haut de Ligny entre la Ferme du Pont et le cours oriental de la Ligne.
Naturellement, l'aléa tenait dans la question suivante : jusqu'où ne pas laisser Daniel24 aller trop loin ? Où se situerait la... ligne à partir de laquelle la défense calculée de Dupuy deviendrait défense obligée, et sur laquelle il ne contrôlerait plus guère la situation ?
Par expérience, Dupuy de Suffren savait qu'il pourrait, même soumis à l'artillerie de Madripper qui pilonnait l'aubergre et le centre de Tongrenelle, reculer jusqu'à une ligne nord-ouest sud-est s'étirant grosso modo à une cinquantaine de pas à l'ouest de la route partant au sud vers Boignée, et qui s'appuierait sur l'auberge de Tongrennes.
L'inconvénient de cette ligne ultime, est qu'elle permettrait alors à l'ennemi d'investir l'île de Tongrenelle en masse, accroissant les difficultés de la défense de l'Armée Impériale sous couleur britannique.
Sachant cependant qu'il n'avait pas face à lui le meilleur général du moment, Dupuy de Suffren était confiant. Harcelant avec ses chasseurs les unités de ligne de Daniel24 et les laissant avancer à la fois à l'est et dos à la rive du Humel, il s'efforçait d'éviter de subir des pertes sensibles. L'objectif était de maintenir l'ennemi dans l'incertitude et la crainte, et de lui infliger plus de pertes en attendant l'occasion décisive. La dernière question était alors de savoir si cette occasion ne viendrait pas trop tard, tant le jour baissait vite.
Toute l'action, quoiqu'il en soit, se faisait là, à droite du front de l'ARMI. Au centre, Nelson (BE) gardait ses positions et, en allié fidèle, se tenait près à intervenir si nécessaire pour assister Dupuy.
C'est Daniel24 qui donna à Suffren la clé du problème. L'attaquant semblait vouloir faire sa jonction avec Madripper666 et glissait vers le pont de Tongrines et le Haut de Ligny. Il se trouvait à 150 pas de l'auberge de Tongrennes, sous le feu des Fusils et des Highlanders de Dupuy. Il y amenait là deux, puis trois régiments de ligne. De l'autre côté de son front, au sud-est, Daniel24 semblait, avec trois régiments, vouloir rejeter Dupuy contre le bord de carte et la section la plus au sud de la route de Boignée. Le reste des troupes de Daniel24 se tenait en arrière : elles étaient trois unités, car le reliquat de l'armée de l'attaquant n'avait pas franchi le pont du Humel.
Dupuy de Suffren arrêta alors son plan de contre-attaque : il avancerait au centre, et, prenant Daniel24 à son propre piège, rabatterait sa gauche au sud-est vers Tongrines, la coupant du reste de son armée, et coincerait sa droite entre le Humel, le centre du hameau et la route de Tongrines où, si ce plan fonctionnait, elles se feraient exterminer. Quant à son centre, il fondrait sur le centre ennemi et le battrait. Ensuite, il serait temps d'amener l'artillerie à Tongrenelle pour harceler le Haut de Ligny et Madripper666, l'obliger soit à avancer avec pertes et sous le risque d'être flanqué par Nelson, soit à reculer et, à terme, à se replier sur la rive nord de la Ligne. Quant à toute l'armée de Dupuy ou peu s'en faut, elle pourrait s'engouffrer vers le nord, dans un mouvement d'encerclement pour tomber sur les arrières de l'ennemi, par le pont de Tongrenelle[i].
L'opération fut lancée. De chaque côté, à droite et à gauche, un régiment écossais fut chargé d'attaquer au corps-à-corps l'unité ennemie qui marquait l'extrémité du segment visé. Cette unité serait ainsi blouquée sur place, et ne pourrait plus menacer de tomber dans le dos de l'aile gauche, au centre de Tongrenelle, ou droite, vers les hauts de [i]Boignée
. La manœuvre fonctionna à merveille, et chacune des ailes remplit sa mission, rejetant son adversaire direct sur les bords du théâtre d'opérations. Puis le centre de Dupuy avança, sans se hâter excessivement, sur le centre de Daniel24 : il fallait laisser le temps aux ailes de travailler.
Quelques minutes plus tard, la victoire était acquise : les ailes de Daniel24 avaient été réduites et le centre laminé, et ce qu'il en restait tentait de fuir au nord du Humel, poursuivi par les hommes de l'ARMI. Dupuy de Suffren ordonna alors eux deux tiers de son armée de suivre cette avant-garde, et les survivants de Daniel24 furent bientôt achevés entre Sombre et Humel.
Devant le pont de Tongrines, on amena l'artillerie, qui fit reculer les troupes de Madripper666 et permit à Nelson (BE) de franchir la Ligne. L'ennemi refluait.
Ce fut alors que Bagration, de manière peu honorable, quitta le champ de bataille. Dès lors, Piotr Konovnitsine fit franchir la Cendre par le pont de Fleurus, à l'ouest, et occupa de suite le pont de Saint Amand et l'Auberge du même nom.
Au nord-est, Dupuy avait franchi, dans le même élan, la Sombre par le pont du Ry de Sombref et prenait position sur la route de Bruxelles quand trois régiments de lanciers de la Garde de Madripper666 tombèrent sur les troupes, encore en colonne de l'ARMI qui sortaient à peine du pont, et qui subirent là leurs premiers dommages sérieux.
Alors qu'il pensait qu'elles suffiraient à rabattre l'arrière de Madripper666 sur le centre du village, Dupuy dut déchanter et envoyer des troupes fraîches. Par le nord et le moulin de Ligny, la cavalerie de Dupuy était descendue jusque la Rue d'En-Bas, où elle neutralisait la dernière unité d'artillerie active de l'ennemi.
Bientôt, Piotr Konovnitsine faisait sa jonction, investissant efficacement auberges, mairie et école du centre et du Haut de Ligny. Daniel24 était anéanti, et le gros de l'armée de Konovnitsine infligeait, mais un acharnement rendu sans doute plus vif par le ressentiment éprouvé après la fuite du général ennemi, le même sort aux hommes de Bagration, qui n'étaient plus que l'ombre d'eux-mêmes en l'absence de leur chef.
Nelson et Dupuy avancèrent, enfin, de concert depuis le pont de Tongrines et parvinrent à la Ferme du Pont. On se regarda : les hommes de Konovnitsine étaient là. On se congratulait. On n'entendait plus un coup de feu. La nuit tombait et une estafette de l'ARMI déboucha par le Pont du Haut :
« Victoire ! cria-t-elle. L'ennemi est totalement défait ou en déroute ! Nous avons vaincu ! ».
Oui, ils avaient vaincu, et la lune pouvait à présent briller sereinement sur Ligny apaisé.



3° Campagne de Lombardie


DjT wrfs

Lu 18 fév. 2013 — ITA – règles ARMI historiques : une artillerie, 3 légers max.

D'ouest en est et au nord :

[V.O.C.] wrfs 5* FRA 1181- 1463
Scipio 3* PRU 1174- 936
=IMPERIUM= Killer Meat 5* PRU 1352- 1037

vainquent de justesse :

Dupuy de Suffren ® 5* FRA 1281- 705
General Bahus 5* UK 1265-1136
Piotr Konovnitsine ® 5* UK 1232- 1567


Dès le début de l'engagement, Dupuy de Suffren, dont les troupes étaient stationnées entre Sommo et Caesaria, dépêcha son état-major suivi de sa batterie d'obusiers, de ses trois unités de la Garde, et de ses deux régiments de cavalerie à l'est, au-delà de Caesaria, pour appuyer Piotr Konovnitsine. Mais le front y était serré et ces unités ne trouvèrent pas de suite leur place. Finalement, la Garde prit place au sud de la Villa Negra et de sa grange, tandis que la cavalerie se plaçait en retrait, l'état-major près du Bosco Negro, et l'artillerie à sa droite. Rapidement, la Garde échangea un tir nourri avec les légers et les deux unités de Garde à pied de =IMPERIUM= Killer Meat qui gardaient le flanc sud du Bosco di Sotto.
Mais à l'ouest, la poussée de [V.O.C.] wrfs sur la Strada di Roma obligea peu à peu Dupuy de Suffren à reculer, alors que General Bahus ne parvenait pas à avancer au centre : les alliés tenaient la butte centrale, la Collinette Cassina, mais sans plus.
Sur la Collinetta di Fondo, Piotr Konovnitsine progressait, mais pas à pas, plus lentement qu'à l'accoutumée.
Après un âpre combat, General Bahus céda finalement au centre, mais Dupuy de Suffren et Piotr Konovnitsine réussirent à réduire presqu'aussitôt Scipio, son opposant. Cependant, Dupuy de Suffren reculait toujours sur sa gauche, en infériorité numérique face à un pressant [V.O.C.] wrfs.
L'ARMI se replia donc sur une ligne nord-sud qui allait de la Collinetta Cassina à la lisière sud du Bosco di Coloni, qui borde Caesaria. Piotr Konovnitsine venait de battre le gros de l'armée d'=IMPERIUM= Killer Meat, dont la poignée d'unités survivantes foncèrent sur la Villa Negra, que Dupuy laissa investir, n'ayant plus assez de forces pour s'y opposer efficacement.
Piotr Konovnitsine, qui contrôlait à présent toute la Collinetta di Fondo, dut alors faire volte-face pendant quelques minutes et dépêcher des troupes vers la villa pour parer aux contre-attaques que =IMPERIUM= Killer Meat commençait à lancer, principalement avec son état-major et ses légers.
La villa finit par tomber, mais l'ARMI abordait la dernière phase du combat, certes à deux contre un, mais fortement diminuée. Dupuy de Suffren ne possèdait plus que ses obusiers et Piotr Konovnitsine, en supériorité numérique, n'avait plus de cavalerie.
[V.O.C.] wrfs possèdait quant à lui, encore, quelques régiments d'infanterie et deux obusiers. Voyant l'Armée impériale reconstituer sa ligne, il arrêta sa marche d'ouest en est, grimpa sur la Collinetta Cassina depuis le sud, y établit un temps sa défense puis replia toutes ses troupes dans le Bosco dei Fichi qui fait face, au nord, à cette butte centrale. C'est là que se trouvaient ses deux batteries d'obusiers, qui n'avaient pas bougé depuis le début de la bataille.
Son choix fut judicieux, car il parvint à anéantir deux unités de Konovnitsine ® qui, depuis l'aile droite de l'ARMI et Travedo, marchaient à lui en ligne directe. L'ARMI dut alors se replier autour de la Villa Travedo, n'ayant plus les forces suffisantes pour attaquer.
La tombée de la nuit sonna, peu de temps après, la fin de la bataille, qui marqua le seconde défaite concédée par Piotr Konovnitsine et Dupuy de Suffren en cent combats communs.

Si on laisse de côté la performance de l'allié du centre, qui ne fut ni meilleure ni pire que ce qu'on pouvait en attendre mais qui certes aurait dû prendre l'ascendant sur son adversaire, possédant deux étoiles Steam de plus que lui, les raisons de cette défaite, une fois qu'on renonce également à la mauvaise foi qui consisterait à accuser [V.O.C.] wrfs d'avoir « campé ce qui est facile avec deux artilleries», pourraient être les suivantes :
. en transférant six unités à l'est entre Bosco Negro et Villa Negra, Dupuy de Suffren s' affaiblit fortement face à un bon adversaire et fut donc contraint à une tactique de repli programmé, qui le diminua face à un adversaired emeuré fort. Avec ces six unités face à [V.O.C.] wrfs, le combat eût été équilibré à l'ouest ;
. les six unités de Dupuy n'eurent pas leur rendement attendu, sans doute en raison de l'étroitesse du front est, et parce que l'ennemi se retrancha dans le Bosco di Sotto, sans offrir de point d'attaque ;
. ceci expliquant sans doute cela, Piotr Konovnitsine mit plus de temps que prévu à réduire son homologue, malgré les six unités apportées par Dupuy ;
. Piotr Konovnitsine pécha enfin par hâte et excès de confiance en marchant vers la poche finale de résistance ennemie, au mépris des deux obusiers qui lui avaient déjà infligé des dommages.



VjT Subtitelet

Ma 20 fév. 2013 – ITA – pas d'artillerie

D'ouest en est et au sud :

Phantom 1* ESP 895- 910
Dupuy de Suffren ® 5* FRA 481- 665

vainquent de justesse :

Subtitelet Russian 2* RUS 881- 488
EAC_ly_PG_Batl_Des_ 1* PRU 774- 627

Quand cette bataille s'acheva, Dupuy de Suffren fut presque désolé de l'avoir remportée, tant Subtitelet Russian l'avait proposée avec tenue et courtoisie.
« Nous avions une si bonne position » commenta le Russe, regrettant l'attitude de son allié.
De fait, c'était la première bataille pour ces trois jeunes combattants, tout frais émolus de l'Ecole de Guerre et des jeux de guerre. La réalité fut cruelle pour Subtitelet, car ses adversaires décidèrent de l'attaquer ensemble.
Pourtant, les choses n'étaient pas décidées au départ, car Dupuy, sentant que Phantom était peu expérimenté et ne s'empresserait pas de prendre la colline centrale de suite, avait proposé à son adversaire de tenir une ligne de défense qui passerait par les bois du sud et s'appuierait sur les redoutes du sud-ouest et du centre.
Mais voyant que EAC demeurait très prudent, regroupant d'bord son armée au nord-est, au-delà de la butte orientale, puis progressait en observant une trajectoire indirecte, il proposa à Phantom de changer leurs plans communs : attaquer Subtitelet et le défaire avant l'arrivée du Prussien et, si possible, prendre la colline centrale et y défendre.
Phantom avait vécu immédiatement la dureté des batailles réelles, contre de vrais généraux, car il avait failli se faire priver de son artillerie de campagne qu'il avait placée au centre, au sud face à cette hauteur centrale. Malgré le conseil de Dupuy de la protéger, le jeune général ne dut qu'à l'anticipation du général de l'ARMI de conserver son artillerie, quoique réduite de moitié après une charge de la cavalerie russe qu'anéantie les deux carrés formés à la hâte par Dupuy de Suffren.
« On ne défend pas son artillerie à la légère », plaisanta Dupuy avec son état-major, après l'épisode. De fait, Phantom n'avait prévu, pour cette défense, qu'un régiment de Légers espagnols, au surplus disposés de flanc, selon un axe nord-sud, ce qui laissait aux cavaliers ennemis toute latitude pour fondre sur leur objectif.
L'expérience fut salutaire pour Phantom, qui en retirera le principe — prévoir au moins une unité de ligne et la disposer de telle sorte qu'elle puisse barrer le barrage à la charge — ainsi que la formation et l'usage des carrés. Plus tard dans le combat, Dupuy lui enseigna la pratique de la mitraille.
Car Dupuy de Suffren avait prévu, également, une fois n'est pas coutume, une artillerie de douze livres qui devait faire des ravages en fin de bataille.
Pour lors, les Franco-Espagnols avançaient. Chacun d'eux s'étaient rendus maîtres des redoutes du centre et de l'ouest, mais l'artillerie russe avait malmené celle du centre, réduisant de moitié les deux régiments de Chasseurs que Dupuy y avait placés, et qui n'avaient eu d'autre ressource que de se replier dans la forêt. Heureusement, l'éloignement d'EAC rendait encore possible le contrôle à distance de la ferme.
Subtitelet avança ensuite deux régiments de mousquetaires et une unité de Gardes montés qui descendirent jusqu'à la lisière nord du bois situé au sud et au centre-droit de la carte. Dupuy ne put donc pas monter sur la même ligne que Phantom, ce qui aurait pu avoir des conséquences sérieuses si le Prussien avait rejoint plus vite le cœur de la bataille.
Comme ce n'était pas le cas, l'ARMI de concentra sur la levée de ce verrou. Les Chasseurs flanquèrent les Gardes sur leur gauche, au travers du bois, tandis que deux Légions Polonaises faisaient face aux fantassins russes. Pendant ce temps, le reste de l'armée française faisait mouvement vers le nord-ouest, en couvrant la lourde artillerie de douze, qu'il fallait préserver d'une autre charge.
Enfin le Russe dut battre en retraite. La première condition de victoire était atteinte, et Dupuy gagna le lisière nord du bois. A gauche, Phantom accrochait le Russe en coin. Dupuy lui dépêcha son était-major et ses Chasseurs à cheval, pour soutenir une action de revers sur l'aile droite du Tsar.
Subtitelet n'avait pas renoncé à s'opposer à la progression de Dupuy et défendait la hauteur centrale grâce à trois unités qui se tenaient sous sa pente. Mais à présent, l'artillerie française était placée et convenablement couverte. Bientôt, elle décima un régiment aventuré trop près des lignes de l'ARMI, et ce succès permit le transfert de deux régiments de l'aile droite de Dupuy à sa gauche, où le gros de son armée put ainsi flanquer le Russe qui avait commencé à déborder, à la lisière du bois occidental, l'Espagnol.
Au même moment, Dupuy de Suffren lança ses Chasseurs montés sur le régiment de mousquetaires qui formait le bout de ligne, à droite, du Russe. Doublée par une charge de l'Etat-Major, cette charge dérouta le défenseur, et les Chasseurs poursuivirent leur avantage sur un deuxième régiment voisin.
Bientôt, toute la pointe russe fut réduite et les troupes qui tenaient le bois, sur la pente ouest de la hauteur centrale, refluèrent vers ce plateau.
Mais c'était trop tard, car la cavalerie de Dupuy les suivait à travers bois et, à droite, tous ses fantassins se ruaient à l'assaut du plateau, certains ayant pour mission de faire feu sur les défenseurs encore actifs sur la partie orientale du plateau, d'autres pour seule tâche de gagner le centre de l'éminence, de s'en rendre maîtres et de la sécuriser pour permettre l'installation suivante de l'artillerie.
Bientôt, les assaillants tenaient le plateau. Subtitelet avait reflué, avec ce qui lui restait de troupes, dans le bois bordant à l'ouest ce plateau, et sur la butte parallèle située plus à l'est. Il lui restait un tiers de son armée.
Pendant ce temps, le Prussien, comprenant l'urgence de se hâter, avait activé sa marche et était parvenu sur une ligne centrale nord-sud prolongeant le centre du plateau, au sud, là où l'ARMI se tenait naguère et faisait le coup de feu contre le Russe. C'était alors le moment de la charge pour le plateau et Dupuy fit confiance à ses chasseurs et à ses Polonais pour tenir ce couloir indispensable à l'assaut du gros de ses troupes vers le plateau et le creux du chemin qui permettait d'y accéder en son centre.
Les quatre régiments firent honneur à leur mission et tinrent le Prussien en respect, puis reculèrent pas à pas vers l'ouest puis le nord-ouest et le plateau.
Le centre était pris. Dupuy de Suffren fit installer son artillerie au bord sud-ouest du plateau et la dernière phase du combat débuta.
Intelligemment, Phantom fit avancer la moitié de ses troupes vers les lignes arrières russo-prussiennes et la butte orientale. Dupuy l'appuya avec sa cavalerie, qui fit un grand tour discret par le nord, par souci de distraire l'attention que l'ennemi pourrait porter sur elle et pour pouvoir fondre sur les deux batteries d'obusiers et sur les états-majors ennemis, sur leur droite, au moment opportun.
Ce faisant, Phantom repoussa quelques régiments de Russes et de Prussiens qui entendaient tirailler depuis la forêt sur le flanc des Franco-Espagnols. Dans la plaine entre plateau et bois du sud, les Prussiens et les trois régiments russes encore formés avançaient en arc de cercle. Face à eux, trois unités espagnoles affaiblis et les quatre valeureux régiments français précités.
Sécurisant le centre du plateau par deux régiments dont un de la Garde, tenant trois autres unités de la Garde en réserve en contrebas sous les arbres bordant la butte centrale à l'ouest Dupuy fit entrer son artillerie en action, et dépéchait son état-major au sud à travers bois, pour tenter une attaque de flanc sur l'aide gauche du Prussien. Il dépêchait enfin un régiment de Jeune garde dans la plaine, où il arriva à point, quand partait en déroute une unité d'infanterie espagnole.
A l'est du plateau, sur la gauche de ce front en arc de cercle, la progression de Phantom avait libéré de la place et on pouvait flanquer le Russe. Dupuy ne s'en priva pas, y envoyant deux unités de ligne. Peu à peu, le combat se décida : un régiment de mousquetaires fut laminé par l'artillerie, un autre fut réduit par le feu venu de sa droite et des bois du plateau, tandis qu'au sud l'Etat-Major brillait encore et déroutait une autre unité de ligne pour tomber ensuite sur un second régiment, ce qui permit à toute la ligne Franco-Espagnole d'avancer et de tomber à deux contre un contre les dernières unités prussiennes qui tenaient le centre de la plaine.
Le Russe avait sauvé sa cavalerie, et la lança courageusement en contre-attaque, mais les Français l'avaient vu venir : carrés et artillerie ne lui laissèrent aucune chance, alors que les Chasseurs de l'ARMI et les premières troupes de Phantom se ruaient sur la butte, y neutralisaient l'artillerie ennemie et y défaisaient son état-major.
La messe était dite. Vive l'Armée Impériale, et vive l'Empereur !


Semaine fructueuse, donc, pour l'ARMI : trois défaites sur dix combats, mais surtout davantage d'expérience pour nos généraux et plusieurs batailles livrées en paire par les membres actuellement les plus actifs de l'Armée Impériale.
François Sauvo
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